La base sous-jacente de la capacité des chiens de thérapie à nous faire sentir mieux

Saluer votre chien après le travail ou caresser le chien d’un étranger au parc peut améliorer une mauvaise journée pour les amoureux des chiens. Avoir un chien de thérapie ou d’assistance peut faire une énorme différence dans la vie de ceux qui sont aux prises avec une maladie chronique ou un handicap.

Il y a une raison pour laquelle ces petits copains moelleux sont reconnus comme les meilleurs amis de l’homme, et maintenant il y en a un autre à ajouter à la liste.

Selon une étude récente publiée dans la revue PLOS One le 9 mars, les patients des salles d’urgence ont signalé moins de douleur après la visite d’un chien de thérapie. Les patients ont constaté un changement spectaculaire après seulement une séance de 10 minutes.

L’étude a inclus 198 patients hospitalisés aux urgences, ainsi que des groupes témoins qui n’ont pas reçu de visite de chien. Avant et après une visite de 10 minutes d’un chien de l’Ambulance Saint-Jean et de son maître, on leur a demandé d’évaluer leur douleur, leur désespoir, leur anxiété et leur bien-être général.

Les patients ont signalé une amélioration considérable des symptômes de douleur, de tristesse et d’anxiété, ainsi qu’un sentiment général de bien-être. Qu’est-ce qui a causé cela?

Interagir avec un chien de thérapie, selon le chercheur principal Ben Carey, «peut diminuer la perception de la douleur en servant de détournement des symptômes ainsi qu’en ayant un impact sur la perception de la gravité de la douleur».

Cela signifie que les patients peuvent percevoir la douleur comme moins aiguë, même si l’inconfort ne diminue pas physiquement. Les bénévoles amènent leurs propres chiens dans une variété de contextes sociaux, y compris les hôpitaux, les hospices, les écoles, les maisons de retraite et même les prisons, pour apporter confort, diversion et stimulation.

«En invoquant des souvenirs et en suscitant le dialogue», affirme l’organisation, leurs visites ont «amélioré la communication entre les résidents et les patients des foyers de soins». Ils ont remarqué que leurs chiens offraient un environnement apaisant aux jeunes autistes.

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